Exposition de Carrillons pour la Transition Écologique

Présentation des démarches artistiques

"Ce qui se joue aujourd'hui, c'est que nos relations au vivant, aux abeilles pollinisatrices, aux forêts anciennes, aux animaux de ferme, à la microfaune des sols, sont à réinventer : ce sont ces égards qu'il faut repenser." Baptiste Morizot - Manières d'être vivant

Tatiana Van Der Linden

C’est dans la nature et les animaux que je trouve mon inspiration.
Je me sers de l’anthropomorphisme pour faire passer des émotions, raconter des histoires, dans un univers naïf et poétique, peuplé d’amitiés improbables.
J’aime l’idée de mélanger le digital à des techniques plus traditionnelles, les possibilités étant infinies.

Louiza Nazef (Petits Pebbles)

Petits Pebbles a vu jour à partir d'une poignée de galets avec lesquels je jouais avec mon garçon à très jeune âge dans la salle d'attente durant son rendez-vous chez son pédiatre.

Ça m'a permis de faire exploiter mon instinct profond en art, une chose que j'ai toujours voulu explorer et exploiter, et je peux vous dire que mes œuvres ressemblent beaucoup à ma personnalité et derrière chaque œuvre il y a beaucoup de mes émotions. Mon but est de partager un moment de bonheur plein de poésie en rappelant à chacun de nous l'importance de l'amitié, de la famille et de la nature et de tout ce qui relie ces derniers tout en étant minimaliste.

Ce que j'aime le plus dans ce que je fais, c'est que cela me permet de me plonger au fond de moi, de me retrouver, et de faire jaillir des émotions de nos vies, un souvenir d'enfance, un moment partagé, une histoire vécue qui nous fait voyager et nous fait chauffer nos cœurs en ayant un sourire sur les lèvres, que ce soit un étendage, le souffle du vent sur une branche d'un arbre ou d'une famille réunie sur un rocher au bord de mer.

Fabien Poulain (Carrillons pour la Transition Écologique)

Dans le cadre de la création du festival "Art & Climat" de notre association, allier la beauté des œuvres de Tatiana Van Der Linden et celles de Louiza Nazef à des textes de sensibilisation à la biodiversité était pour moi une évidence. Tout comme la reliance de l'ensemble par un même fil poétique en un lieu empreint de nostalgie et de régénérescence quasi matricielle.

Le Lavoir devient ainsi comme un espace de réflexion sensible et de reconnexion... Voire d'animisme, mais dans le sens non religieux donné par l'anthropologue Philippe Descola d'une continuité entre l’intériorité humaine et celle de tous les êtres vivants, avec lesquels nous vivons selon différentes manières d'habiter le monde.