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Exposition Patricia Carlier et Marc Parmentier

du 7 au 13 juin

Patricia CARLIER

Je suis née et j’ai grandi à l’ile d’Yeu,  et déjà tout enfant mon imagination m’entrainait vers la création pour m’évader. J’ai commencé ma carrière artistique par la sculpture, que je pratique et expose toujours. En parallèle, je me suis frottée  à l’art pictural, pastel sur papier, puis peinture sur toile (huile et acrylique). Jusqu’en 2015, ma peinture était figurative, essentiellement tournée vers la représentation animalière, et notamment les éléphants. 
J’ai ressenti depuis un an la nécessité de m’éloigner de la représentation du réel et de me tourner vers l’abstraction. Immédiatement la mer qui a imprégné mon enfance a ressurgi. Ma nouvelle série est très marquée par les bleus et les verts maritimes, ainsi que l’écume des tempêtes. Le fait d’être autodidacte me permet une introspection particulière, me laisse totalement libre d’exprimer cette forme de spontanéité dynamique créatrice et révèle mes pulsions envers la matière que je travaille." 
 

Marc PARMENTIER

Mon travail est orienté actuellement dans deux directions complémentaires. 

La série « Clair obscur » 

Dans cette série, à travers une grande économie de moyen, sont provoqués des sentiments ambivalents et différents pour chacun d’entre nous. S’y retrouvent aussi bien la séduction de la nuit, que les dangers qu’elle recèle. S’y retrouve aussi  tout un pan de notre histoire culturelle marqué par l’absence de couleur, dans le cinéma et la photographie d’avant-guerre. Il flotte dans l’air comme un parfum de nostalgie. 

Une thématique qui explore le monde de la nuit 
Le sujet dominant est le spectacle, qu’il s’agisse de musique, notamment au travers du jazz, ou de la danse. Mais d’autres thèmes ont surgit au fil du temps. Comme la célébration du corps féminin dans sa nudité nocturne. Des nus qui sont plus suggérés que révélés, par des jeux de lumière, offrant au spectateur la liberté d’imaginer le reste. Comme les jeux de mains. Qu’elles s’unissent, ou qu’elles jouent d’un instrument de musique, les mains parlent au cœur, parfois bien plus que des visages. 

Une technique qui recherche la simplicité 
Le support est conservé lisse, ne traduisant que le grain de la matière utilisée: papier, coton ou lin. Le fond est uniformément peint en noir. Les zones de lumière les plus limitées possible sont traduites par du blanc, associé à des dégradés de gris pour donner de la profondeur. De temps en temps, une tâche de couleur vient provoquer un contraste, souligner le sujet par leur signification propre. Le rouge de la passion s’associe ainsi systématiquement aux deux couleurs de base dans les tableaux sur le tango. 

La série « pop » 

Cette série poursuit est une extension de la précédente, en y introduisant la couleur. En couleur de fond, le noir peut être remplacé par d’autres couleurs sombres : brun, bleu, violet, gris. Récemment, les couleurs de fond sont même devenue plus chaudes : jaune, orangé, rouge. 

Une thématique qui reste orientée sur le spectacle 
Le sujet dominant est le spectacle, qu’il s’agisse de musique, notamment au travers du jazz, ou de la danse. Mais d’autres thèmes ont surgit en parallèle. Notamment des représentations de paysages urbains, dans lesquels Paris se taille la part du lion. 
De même, les animaux, les fleurs, les intérieurs de maison sont des thèmes qui réapparaissent dans mes œuvres. Une technique proche de celle de la série « Clair obscur ». La recherche des effets de lumière reste une constante de travail.  

 

 

 

Coordonnées
Le Lavoir
37 rue Victor-Hugo
Chemin de halage
78420
Carrières-sur-Seine
Infos pratiques

En semaine : 14h > 19h
Le week-end : 10h > 19h